La bourse ou la vie ? L’argent ou le temps ?
- nouvellerevolution
- 13 juin
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 19 juin
On dit aussi « Faut-il travailler pour vivre ou vivre pour travailler ? », ou encore « Perdre sa vie à la gagner »… La vie est faite de choix et on n’a qu’une vie. Toute une série d’adages expriment ce dilemme.
Les gens ne sont pas dupes, la plupart font semblent d’y croire. C’est une fuite en avant : travailler, travailler, travailler, pour vivre après, un tout petit peu le soir, un peu plus le week-end, les vacances, et puis à la retraite … Vu sur un tableau dans un bistrot : « Le lundi je suis comme Robinson, j’attends Vendredi ». Cette nostalgie du vendredi qui arrive toujours trop tard, quand on est fatigué, quand on est trop vieux, nous dépossède de notre vie. Mais on préfère ne pas le savoir.
Et d’éminents penseurs nous disent : c’est triste, c’est scandaleux, c’est dommage ; d’autres nous disent YAKA … Or ça ne sert à rien de prendre le problème de la diminution du temps de travail par le côté intellectuel, ni par le côté révolté.
Il faut d’abord se rendre compte que c’est LÉGITIME, parce que le temps de travail a diminué constamment et progressivement depuis le début de la période industrielle et qu’il n’y a pas de raison que ça s’arrête ! Ensuite que c’est POSSIBLE, parce que la productivité continue à augmenter et que le fait que depuis le début des années ’80 la redistribution, en temps comme en argent, a cessé d’augmenter, ce qui a produit une colossale manne financière aux mains d’un tout petit nombre, dans laquelle on pourrait puiser pour reprendre la diminution du temps de travail.
COMMENT ? Moins d’heures prestées entraine une embauche « compensatoire », donc des salaires supplémentaires. Mais les profits supplémentaires générés, par exemple par l’intelligence artificielle, sont bien supérieurs aux salaires supplémentaires dépensés !
COMMENT COMMENCER ? Pas en se plaignant, en espérant ou en demandant du temps libre supplémentaire, mais en commençant maintenant une activité qui prendrait place durant ce temps libre. L’activité « repousserait » le temps de travail en le réduisant. Ce sont des vases communicants : une heure de peinture, d’amour, de tir à l’art, de pâtisserie ou d’astronomie prend la place d’une heure de travail. Vous arrivez une heure plus tard ou vous partez une heure plus tôt du boulot.
C’est une révolution en actes. Arrêtez le blabla ! L’engrenage commence à tourner …
André Vital
vendredi 13 juin 2025
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